vendredi 6 avril 2012

Pampa

Hola!
Tout comme pour la jungle, il nous faut rejoindre le campement : au programme 3 heures de jeep sur une piste poussiéreuse et sous un soleil accablant (la clim consiste alors à ouvrir et fermer les fenêtres selon les passages des véhicules pour ne pas être enfumés).
Apres le déjeuner, nous embarquons sur des canots pour 2h de navigation à travers les marécages.


Très vite le ton est donné : nous apercevons facilement les animaux (oiseaux, dauphins roses, singes, tortues…) :





Mais l’éthique des guides nous laisse pantois quand on les voit donner à manger à des animaux sauvages uniquement pour nous permettre aux touristes de prendre les photos. Cela nous change de la jungle avec Zanon !


Notre campement ressemble à celui du parc Madidi sauf qu’il est sur pilotis. On est directement mis dans l’ambiance en apercevant qu’un crocodile nous regarde alors qu’on se brosse les dents !Il est plus facile de les observer près de notre campement (les guides leur donnant régulièrement des bouts de viande…) que lors de nos balades sur l’eau mais ça n’en reste pas moins impressionnant.  Même principe que pour la jungle nous passerons ces 3 jours à naviguer dans les marécages afin d’observer les différentesespèces de la pampa. Si la recherche d’anaconda ne sera pas fructueuse, Kevin a décidéaprès avoir nagé avec un dauphin rose de s’en faire tatouer un sur le cœur. Plus sérieusement le fait de le caresser et de s’accrocher à sa nageoire dorsale pour l’accompagner sur quelques mètres est une expérience unique (tout comme pour Delphine de se faire mordre l’orteil par la mêmebête !).
Bilan de la pampa : nous sommes contents d’avoir vu ce second aspect de la région mais un peu déçus par l’aspect tourisme de masse de celui-ci. Le Routard nous avait prévenus en résumant parfaitement la situation : dans la jungle on nous demande d’aiguiser nos sens, de patienter et de participer au débat et à la réflexion, alors que dans la pampa nous sommes dans le spectacle (nous pouvons même y participer). Néanmoins, ce fut bien agréable de se prélasser dans les hamacs à regarder la nature évoluer alors que le monde extérieur semble à des années lumières.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire