Holà everybody
Nous arrivons enfin sur la cote caribéenne colombienne.
Premier constat : il fait encore plus chaud et bien plus humide qu’à
Mompox. A première vue, Carthagène laisse entrevoir quelques quartiers dignes
du Tiers-Monde. Mais une fois dans le centre historique, on comprend pourquoi
tant de voyageurs nous ont vanté les beautés de cette ville. A contrario de
Medellin ou Bogota, le quartier historique est ici très bien préservé, propre,
riche et reflète surtout bien son passé colonial. A travers les petites
ruelles, nous apercevons des petits balcons de bois plus mignons les que les
autres nichés sur des façades multicolores.
C’est le coin des
consulats, hôtels de luxe et restaurant chics, soit tout ce à quoi nous ne
pouvons accéder ! On se demande d’ailleurs qui les remplis en cette
saison. Car en effet, pour notre plus grand bonheur, nous arrivons alors que c’est
la saison basse du tourisme ; il n’y a donc pas grand monde.
D’ailleurs le lendemain, lors de notre visite à Playa
Blanca, nous sommes essentiellement accompagnés de Colombiens aisés. On observe
alors qu’ils mangent et boivent à tout moment de la journée dès le plus jeune âge ;
d’où l’important problème de surpoids dans ce pays (même si certaines réussissent
à tout diriger au niveau de la poitrine et des fesses !). C’est également
l’occasion de s’apercevoir qu’ils adorent s’amuser à travers des jeux plutôt enfantins.
Durant les 3 heures de navigation, on se croirait au club Mickey, la
connotation sexuelle en plus ! Bref on ne s’embête pas durant le trajet
surtout que nous faisons la connaissance de Colin, un franco-irlandais qui nous
éclairera sur certains us et coutumes d’ici.
Playa Blanca est à l’image des cartes postales de la mer des
Caraïbes : eau bleue et transparente, sable fin, cocotiers et grillades de
poissons sur la plage.
Un bon endroit pour se reposer, ce que nous ferons pendant 2
jours. Les conditions de logement sont sommaires, d’où un réveil mouvementé en
pleine nuit : la moustiquaire révèle enfin son utilité quand un gros crabe
bleu tente une ascension au-dessus de nous et manque de tomber sur Delphine. On
se rendort non sans avoir bien sécurisé les lieux !
Le lendemain est encore consacrée à la plage et à la détente.
Notre retour à Carthagène s’accompagne d’un violent orage
qui rend l’air bien plus respirable.
Une dernière soirée agréable avec Colin en sirotant le
Mojito le plus réputé de la ville, et direction Taganga un peu plus à l’Est
pour de nouvelles aventures !
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